29/09/16 : conférence sur la réforme du droit des contrats et contrats du numérique – Granrut

Granrut organise un petit-déjeuner débat sur la réforme du droit des contrats et conséquences sur les contrats du numérique.

Anne Cousin, avocat associé, et Olivier Pignatari, avocat, vous proposent de faire le point sur la réforme du droit des contrats, le jeudi 29 septembre 2016, à J-2 de son entrée en vigueur.

Ils s’intéresseront notamment aux nouveautés pour les contrats complexes de l’informatique, des télécoms et de l’Internet : obligation précontractuelle d’information, obligation de bonne foi renforcée, imprévision, prévention de la nullité, caducité, fixation du prix par le juge ou réduction par l’une des parties…

Informations pratiques :
– Jeudi 29 septembre 2016, de 8h30 à 10h00 dans nos locaux.
– Inscription par e-mail : s.angelon@granrut.com.

Assurance emprunteur : actualité jurisprudentielle

Article de Pierre-Yves Rossignol, avocat associé (Granrut) publié par La Vie Immo

Le contentieux en matière d’assurance « emprunteur » est toujours très fourni, compte tenu des enjeux des garanties souscrites en matière de prêts immobiliers – lorsqu’un licenciement ou une maladie surviennent, des difficultés financières peuvent survenir rapidement et les assurés cherchent logiquement à mettre en œuvre les garanties souscrites.

La fin du premier semestre 2016 est l’occasion de faire un point sur les nombreuses et importantes décisions rendues dans ce secteur.

1. Possibilité de résiliation annuelle: la Cour de cassation dit NON !

Environ 80% des souscripteurs choisissent l’offre d’assurance proposée par leur banquier lors de la souscription de leur prêt immobilier ; En pratique, les lois Lagarde et Hamon ont permis aux emprunteurs de se délier de cette assurance dans l’année de la souscription afin d’en trouver une plus favorable ;

Toutefois, deux décisions de Cours d’appel (la Cour d’appel de Bordeaux en mars 2015, et la Cour d’appel de Douai en janvier 2016) avaient considéré qu’un assuré pouvait résilier son assurance emprunteur, chaque année, à l’échéance annuelle en se fondant sur l’article L.113-12 du Code des assurances ;

La Cour d’appel de Bordeaux avait indiqué que la faculté de résiliation annuelle était un droit d’ordre public, et que le Code de la consommation ne contenait pas de dérogation expresse à ce droit ;

Les assureurs se sont frotter les mains, dès lors que cette possibilité nouvelle de résiliation annuelle était l’occasion pour eux de venir faire concurrence aux « bancassureurs », qui raflent l’essentiel de la mise sur ce marché, à l’occasion de la signature des contrats de prêts ;

Le 9 mars 2016, la Cour de cassation (Civ 1ère 9 mars 2016 n°15-18889 et 15-19652) a considéré qu’il n’y avait pas de résiliation annuelle, au motif que l’article L.312-9 du Code de la consommation ne prévoyait pas de résiliation annuelle ;

Cet article a, en effet, intégré la possibilité prévue par la loi Lagarde d’imposer un nouvel assureur aux banquiers, dès lors que le contrat d’assurance présente un niveau de garanties équivalent au contrat d’assurances de groupe qu’il propose.

 

A quoi donc aurait servi cette faculté s’il était possible de résilier chaque année son contrat d’assurances ?

2. Etat d’incapacité de travail: attention aux clauses abusives

Une autre décision mérite de retenir l’attention des emprunteurs. La Cour de cassation a, en effet, retenu le caractère abusif de la clause définissant la notion d’incapacité totale de travail de manière imprécise – cette situation suscite de multiples contentieux, dès lors que c’est bien lorsque l’emprunteur se trouve en incapacité de travail qu’il souhaite mettre en œuvre l’assurance souscrite;

En l’espèce, l’article du contrat en cause définissait l’incapacité totale de travail comme l’impossibilité absolue pour un assuré ayant une activité professionnelle, d’exercer une activité professionnelle à temps plein ou à temps partiel ;

Or, l’article 1er du contrat retenait la définition classique de l’incapacité totale de travail, à savoir l’incapacité médicalement reconnue mettant l’assuré dans l’impossibilité complète et continue, à la suite de maladies ou d’accidents, de se livrer à son activité professionnelle lui apportant gains ou profits ;

C’est donc semble-t-il l’existence d’une contradiction entre ces deux définitions qui ont conduit les Hauts Magistrats à considérer que la notice n’était ni claire ni compréhensible, et qu’elle constituait une exclusion substantielle de la garantie sur laquelle l’attention de l’assuré n’était pas attirée ;

Gare donc aux compagnies qui inséreraient différentes définitions d’une même situation dans les clauses de leurs contrats ! Ce type de clauses sera déclarée abusive et sera écartée par les tribunaux ;

En dehors de ces cas, il restera uniquement à l’assuré la possibilité d’engager, le cas échéant, une action pour défaut de conseil ou de mise en garde à l’encontre du banquier qui lui aura conseillé cette police d’assurance.

 

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Le Brexit, la propriété intellectuelle et nous – Lettre d’information

Lettre d’information du pôle IP / IT (Granrut)

Le Brexit : quelles conséquences pour la propriété intellectuelle ?

Depuis le résultat du vote certainement le plus calamiteux de l’histoire de l’Union européenne, les avocats et conseils notamment anglo-saxons se sont précipités pour écrire à leurs contacts pour les rassurer avec le message suivant : ne paniquez pas et voyons quelles sont les conséquences pour le Royaume-Uni.

Dans cette lettre d’information, le pôle Media IP-IT du cabinet Granrut propose de lister et d’examiner un certain nombre d’évolutions qui vont se produire uniquement dans le domaine de la propriété intellectuelle ou de l’immatériel avant et après ce que l’on pourra appeler le S-day (S pour Séparation, Suicide ou simplement Sad).

Consulter la lettre d’information du pôle Media IP IT brexit-propriete-intellectuelle-granrut-2016

De nouvelles obligations rédactionnelles dans les contrats d’assurance

Article de Pierre-Yves Rossignol, avocat associé (Granrut) pour  l’Argus de l’Assurance.

Par une décision en date du 26 novembre 2015, la 3e chambre civile de la Cour de cassation a considéré que les exigences relatives à l’article R. 112-1 du code des assurances ne pouvaient être considérées comme remplies par la cour d’appel, lorsque le contrat ne précise pas les causes ordinaires d’interruption de la prescription (Civ. 3e, 26 novem­bre 2015, n° 14-23.863).

Consulter l’article complet De nouvelles obligations rédactionnelles dans les contrats publié par l’Argus de l’Assurance [accès réservé aux abonnés]

Réforme européenne du droit des marques : quelles conséquences pour les entreprises ?

Article rédigé par Richard Milchior, avocat associé (Granrut) pour ActuEL Direction Juridique.

La réforme européenne du droit des marques, par le règlement 2015/22424 du 16 décembre 2015 entré en vigueur le 23 mars dernier et par la directive 2015/2436 entrée en vigueur depuis le 13 janvier 2016, opère de nombreux changements pour les entreprises.

Richard Michior, avocat associé, répond aux questions d’ActuEL Direction Juridique :

  • Qu’est-ce que les entreprises doivent retenir du règlement et de la directive réformant le droit des marques ?
  • Ces appellations d’origines et indications géographiques n’existaient pas auparavant ?
  • Ces recherches sont-elles obligatoires ?
  • Les entreprises qui ont un portefeuille de marques assez statique sont-elles aussi concernées par cette réforme ?
  • Les procédures de nullité et d’opposition ont-elles été simplifiées par cette réforme ?

Consulter l’article complet RMI – ACTUEL DJ – Types de marques entreprise – 06-2016